lundi 22 juin 2015

Sumpah Pontianak - 1958 - B.N RAO

Dans la campagne singapourienne, une femme est victime de la malédiction du Pontianak. Sa fille se lance à sa recherche.

Il n'est pas évident de juger un film de vampire singapourien des années 50. Les critères des spectateurs évoluent énormément en fonction du temps. Des éléments très effrayant ou choquants il y a 40 ans apparaissent désormais ridicules. De plus dans le cas d'un cinéma d'un pays lointain et dont la culture nous est finalement étrangère, des choses qui paraissent absurdes à un spectateur occidental sont très appréciées des spectateurs locaux. Un chroniqueur du site Nanarland.com expliquait parfaitement qu'on ne peut juger comme nanar un film indien avec des morceaux de comédie musicales parce que le spectateur de Bombay ou New Dehli apprécie ce type de passages. Ce qui semble ridicule à un européen ne l'est pas pour un asiatique. Donc si vous voulez juger un film avec un minimum d’honnêteté intellectuelle, il faut prendre en compte le décalage culturel.

Après, même en essayant d'être honnête et objectif, j'ai trouvé ce film vraiment pénible. Il y a deux choses qui paraissent particulièrement ridicules, mais que je peux encore excuser. Plusieurs numéros de comédie musicales (des chansons plutôt) sont présents. Cela a pour effet de désamorcer toute tension et de casser le rythme du film. Cependant, si les spectateurs singapouriens appréciaient ce type d'intermèdes, je peux le comprendre. L'autre aspect vraiment ridicule est les trucages et les effets spéciaux qui sont très mauvais, même pour l'époque. On peut également l'excuser car le réalisateur n'avait certainement pas le savoir-faire de ses collègues américains et le studio ne pouvait lui offrir que des moyens techniques assez réduits.

Le plus gros problème du film est qu'il est très mal raconté: l'intrigue est mal introduite, les personnages peu ou pas développés. Il y a également des sous-intrigues qui ne mènent à rien, des comportements et des rebondissements franchement ridicules... Techniquement, il y a des choses vraiment bizarres avec des cadres et un montage assez incompréhensibles. Il y a des aspects que l'on peut excuser, mais d'autres non.

Pour être honnête, Sumpah Pontianak n'a qu'un intérêt assez limité. Après l'avoir vu, je peux dire que j'ai vu une rareté cinématographie, mais la valeur intrinsèque de l'objet est très faible.

mercredi 17 juin 2015

Suburbia - 1984 - Penelope SPHEERIS

Pour le titre français, on repassera...
Jeune fugueur, Evan se réfugie dans une maison squattée par des punks et autres marginaux.

Assez régulièrement, des producteurs mal avisés essaie de produire des films sur le dernier mouvement musical ou la dernière star à la mode. Cela donne assez régulièrement de gros échecs cinématographiques, tant du point de vue critique que commercial.
Avant visionnage, je n'avais jamais eu d'échos sur ce film que ce soit en bien ou en mal. Sachant que Roger CORMAN en est le producteur, je sentais l'objet cinématographique très opportuniste et malhonnête.

J'ai été très surpris du résultat! 

Le sentiment qui se dégage dès les premières minutes est une impression d’honnêteté et de réalisme. Le casting est composé majoritairement d'acteurs débutants et/ou non-professionnels qui devaient avoir la même vie que leur personnage et connaitre les mêmes galères. On sent que les héros vivent de grosses difficultés et qu'ils ne sont pas punks uniquement pour le look, mais parce que cela leur permet d'échapper à un quotidien sordide et sans avenir. Le ton du film est très noir, sans espoir avec une fin réellement No Future. La réalisatrice adopte un ton très documentaire, caméra à l'épaule, lumière et son naturel. Elle se base surtout sur la force de son casting, sans effets de mise en scène, à part quelques ralentis. Quelques extraits de concerts d’authentiques groupes punks de l'époque (The Vandals, T.S.O.L...) viennent entrecouper le film.
Flea, des Red Hot Chili Pepers!
Si on veut chipoter, on peut dire que la plus grande force du film est parfois aussi sa faiblesse. Lors de certaines scènes, les acteurs ne doivent plus être eux-mêmes mais jouer la comédie. Durant ces moments, leur inexpérience devient assez flagrante.

A part ce petit détail, pas grand chose à reprocher!

dimanche 14 juin 2015

Long Weekend - 1978 - Colin EGGLESTON

Un jeune couple de citadins, Peter et Marcia, décide de profiter d'un weekend long pour s'adonner à du camping sauvage au bord de la mer. Par d'imperceptibles étapes, le décor paradisiaque de plage isolée où ils s'installent se charge de mystères avant de se transformer en un véritable enfer : la Nature paraît soudain prendre une sourde revanche sur la civilisation ...
Source: Wikipedia

Je me suis longtemps demandé ce que cachait ce résumé. Qu'entendait-on par La Nature paraît soudain prendre une sourde revanche sur la civilisation? Un tueur psychopathe aux motivations écologiques? Une créature mutante issue de la pollution? Sans trop spoiler, Long Weekend préfère se concentrer sur les relations des citadins plutôt que sur la menace qui n'est jamais clairement identifiée. Peter et Marcia ont vécu de très graves problèmes dans leur couple, qui sont révélés au durant le film mais dont la présence est perceptible depuis le début. On voit que ce sont des gens qui ne sont pas heureux ensemble et qu'il suffirait de pas grand chose pour que leur couple explose en plein vol. Ils ne sont pas réellement montrés comme étant des gens sympathiques, Peter est même présenté comme un bel abruti porté sur la bouteille et et les armes. Il est surprenant qu'on se prenne au film alors que l'on a aucune empathie pour les protagonistes, pour ma part c'est assez rare.
La mise en scène est très efficace, malgré un manque de moyens évidents, jouant efficacement sur la suggestion et le hors-champ. Il se dégage un vrai sentiment d'enfermement et de huis-clos à ciel ouvert. La montée en tension est parfaitement gérée et au final on peut se demander ce qu'était vraiment le danger pour les citadins: La nature voulait-elle vraiment se venger ou ne s'agissait-il que de quelques incidents isolés? Les évènements ne sont-ils que le résultat de la haine accumulée entre Peter et Marcia?
Bref, c'est un bon film réellement intriguant qui pose beaucoup de questions en ayant l'intelligence de ne pas y répondre!

lundi 8 juin 2015

Bikie Wars : Brothers In Arms - 2012

Dans l'Australie des années 80, la rivalité entre deux groupes de bikers, les Comancheros et les Bandidos.


Un mini-série australienne en 6 épisodes basée sur des faits authentiques, le massacre de Milperra. Évidemment, certains vont y voir un clone de Sons Of Anarchy.

Le premier épisode laisse une impression bizarre. On y voit une bande de motards certes bagarreurs et portés sur la bibine, mais assez sympathiques et fétards. Par exemple, le chef du gang, Jock ROSS, décide de ne pas aller se battre le mercredi soir parce que Dallas passe à la télé. C'est assez drôle à voir ce type de situation, mais 6 épisodes avec ce genre de blagues, on se dit que ça risque d'être long...

Peu à peu, les choses se mettent en place: les tensions commencent à monter dans le gang suite à l'arrivée de nouveaux membres qui sont un peu trop ambitieux. Une scission s'effectue, le chef historique décidant de créer un nouveau club. Les membres restant se ralliant à un autre gang. Tout cela va mal finir...

Les deux principaux protagonistes sont interprétés par Matthew NABLE (Ra's al GHUL dans la série Arrow) Callan MULVEY (Drazic dans la série Hartley, Coeurs à vif, que je n'avais absolument pas reconnu!!!). Ils sont très bons dans leur rôle ainsi que l'ensemble du casting. La mise en scène est basique, sans originalité mais efficace. La série est intéressante car elle ne s'intéresse pas sur les activités illégales du gang. Je ne suis même pas sur que cela soit simplement évoqué à un moment. Bikie Wars : Brothers In Arms ne se concentre absolument pas sur l'aspect policier de l'histoire. Ce qui est montré, ce sont les relations entre les protagonistes et ce qui va les amener à se déchirer. Ces gars se proclament être un groupe uni et indestructible, que rien ne pourra séparer. Mais les ambitions personnelles des uns et des autres va tout réduire à néant. Les valeurs de fraternité et de loyauté qu'ils prétendent incarner ne vont pas résister longtemps aux luttes d'ego.

dimanche 7 juin 2015

The Crazies - 1973 - Georges ROMERO / 2010 - Breck EISNER

Une avion militaire transportant une arme bactériologique s'écrase à proximité d'une petite ville américaine. Les habitants sont peu à peu contaminés et sombrent dans une folie meurtrière. L'armée intervient pour mettre la ville en quarantaine pendant qu'un groupe de civils essaient de s'échapper.

Georges ROMERO est l'homme qui a fait rentrer la politique dans le cinéma d'horreur et a d'ailleurs inventé la figure du zombie moderne. Le film suit deux histoires parallèles: d'un côté un petit groupe de survivant qui essayent de s'échapper, de l'autre les militaires qui essaient de mettre au point un vaccin. Comme pour beaucoup de ses films, ROMERO ajoute une dimension fortement critique à son récit: les militaires, s'ils ne sont pas réellement montrés comme incompétents, sont victimes d'une lourdeur bureaucratique et d'une désorganisation qui les empêche de faire leur travail. 
Sur le film proprement dit, il n'est pas mauvais, mais ROMERO a clairement fait mieux. Le principal problème est que l'on a du mal à s'attacher aux personnages et de ressentir de l'empathie pour eux. La mise en scène est très proche d'un documentaire télé qui, si elle donne un ton très réaliste, crée une distance avec le spectateur. De même, l'écriture des héros est assez bancale, on a plus l'impression qu'ils représentent une fonction (l'armée, les civils) qu'ils n'ont de réelle personnalité. Au final, on a un film sympathique, mais qui n'a pas très bien vieilli.

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La trame du film est la même que l'original.

Pour ce remake, les auteurs ont choisi de se focaliser uniquement sur le groupe de survivants, sans adopter le point de vue des autorités. On peut regretter que la critique politique soit absente de ce film. Mais en même temps, il vaut mieux ne pas s'y essayer plutôt que de faire quelque chose de lourd.
The Crazies version 2010 est un film de contaminés dans la lignée d'un 28 jours plus tard. Correctement réalisé, écrit et interprété, le métrage tient la route sans problème et se laisse voir avec plaisir. Le réalisateur a eu le bon goût d'éviter les jump scares et de ne pas faire de ce remake un simple teen movie d'horreur. Rien d'exceptionnel, juste un bon film, ce qui est déjà pas si mal.

samedi 6 juin 2015

Marvel's Daredevil - 2015

Matt MURDOCK, jeune avocat aveugle, dispose de capacités sensorielles exceptionnelles et de formidables aptitudes au combat. Pour combattre Wilson FISK, un criminel qui veut mettre la main sur le quartier new-yorkais de Hell's Kitchen, il va revêtir le costume de Daredevil.

Il y a de très bonnes choses choses dans cette série et d'autres qui vont moins bien. Je tiens à préciser que je ne connais pas réellement l'univers de Daredevil, donc je ne peux juger de la fidélité par rapport aux comics, mais uniquement de la série en elle-même.
Parmi les points positifs, le casting et l'interprétation sont plutôt réussis. Évidemment Vincent D'ONOFRIO écrase les autres acteurs par son charisme, mais ces derniers ne déméritent pas et Charlie COX campe un Matt MURDOCK plutôt sympathique. L'ambiance est très réussie avec un univers assez sombre et très réaliste.
Après il y a des points qui ne vont pas. Le gros problème de Marvel's Daredevil, c'est que la série fait totalement l'impasse sur les origines et les motivations du héros: pourquoi se bat-il? Comment-a-t-il acquis ses capacités en arts martiaux? Quelles sont ses motivations profondes? Pourquoi a-t-il décidé de porter un masque? La première saison fait globalement l'impasse sur ces questions (à part à quelques moments) qui sont loin d'être anecdotiques. La question des motivations peut paraitre évidente (il cherche à combattre le crime) mais n'est pas clairement traitée: Matt MURDOCK est un avocat qui croit en son métier et en la Loi. Il veut défendre les plus faibles, pas gagner de l'argent en travaillant pour des grosses sociétés. Il me parait étonnant que quelqu'un qui croit autant au système judiciaire et à ses valeurs décide d'agir en dehors de tout cadre légal. Il n'a pas trop de problèmes à agir en dehors des règles comme un vigilante et sa conscience n'a pas l'air de le tourmenter, même si cet aspect est évoqué dans les derniers épisodes.

C'est dommage, car le format d'une série télé permet justement de développer ces thèmes car les auteurs ont le temps et ne sont pas limités comme on peut l'être au cinéma. Dans la série Arrow, ces aspects étaient, au contraire, très bien traités, même si la série n'est pas exempte de certains défauts. Au fur et à mesure des épisodes des premières saisons, on découvrait comment Oliver QUEEN avait acquis ses compétences au tir à l'arc, pourquoi à son retour il décidait de se costumer pour appliquer sa propre justice, l'impact de son combat sur ses proches... Cela en fait un héros beaucoup plus crédible car on sait pourquoi il agit.

Gangland Undercover - 2015

Charles FALCO, trafiquant de méthamphétamine, est arrêté par la police. On lui laisse le choix entre passer 20 ans en prison ou infiltrer un gang de motards, les Vagos, et être indicateur.

Il s'agit d'une mini-série de 6 épisodes diffusées au début de l'année 2015 sur la chaine américaine History. La série est inspirée d'une histoire vraie.
Avec un tel sujet, on pense évidemment à Sons Of Anarchy et à Jack TELLER. Cependant, à part l'univers des bikers, les deux séries n'ont que peu de points en commun. S.O.A raconte une histoire de bandits d'honneurs, d'hommes qui croient aux valeurs d'amitié, de loyauté et de respect de la parole donnée. Ces bikers peuvent se montrer violents, mais c'est toujours pour la bonne cause. Il s'agit d'une vision fortement idéalisée d'un groupe criminel, qui si elle est très distrayante, n'est que finalement peu crédible.

Gangland Undercover est beaucoup plus sombre. Les motards sont montrés comme ce qu'ils sont: des truands. A l'exception de deux des anciens du chapter, aucun membre ne semble réellement croire à une quelconque fraternité ou solidarité. S.O.A montrait un groupe réellement uni, tandis que G.U montre un ramassis de crapules où chacun ne pense qu'à lui-même et où le patch de Vagos est avant tout le moyen d’amasser du fric ou de frimer devant les femmes. S.O.A avait comme héros un jeune chef charismatique à la gueule d'ange, tandis que G.U a un anti-héros qui n'agit que pour éviter la prison et est ravagé physiquement par les conséquences de son infiltration et la peur constante d'être découvert.

G.U a quelques défauts, liés principalement à un manque de budget: la série est trop courte (seulement 6 épisodes pour raconter 3 ans d'infiltration). De même pour certaines scènes d'actions le résultat sonne vraiment cheap, sans être réellement honteux. Mais ces problèmes sont largement rattrapés par les qualités d'interprétation et d'écriture. Une très bonne surprise!

lundi 1 juin 2015

Scalps - 1986 - Bruno MATTEI

Dans le film, l'indienne est loin d'être aussi dévêtue.
Après la guerre de Sécession (ou pendant, le film n'est pas très clair à ce sujet), un groupe de soldats attaque un village indien afin de capturer la fille du chef. Elle réussit à s'enfuir et est recueilli par un ancien soldat qui décide de la protéger.

Un film étonnant pour plusieurs raisons. La première est qu'il s'agit d'un western spaghetti tourné au milieu des années 80, alors que cela faisait longtemps que le genre était tombé en désuétude. La seconde est qu'il s'agit d'un film de Bruno MATTEI, régulièrement cité comme un des pires réalisateurs au monde, qui s'avère assez réussi. Attention, il ne s'agit pas d'une perle méconnue, rien que l'affiche montre qu'on est dans le plus pur cinéma d'exploitation. Mais force est de reconnaitre que Scalps tient la route. Si l'histoire n'est pas fondamentalement originale, la mise en scène tient la route et le film est globalement crédible. Certes MATTEI s'autorise deux passages inutilement gores, mais rien de bien méchant.
Le ton du film est très noir, surtout dans la première partie. Les protagonistes sont tous montrés comme des sadiques capables des pires violences. Même la jeune indienne se montre assez cruelle. Cependant, par la suite, cet aspect est très atténué et tout devient plus sage (love-story entre les héros...etc).

La saga Les Guerriers du Bronx

Les Guerriers du Bronx - 1982
Titre original : 1990 : I Guerrieri del Bronx

Les Guerriers du Bronx 2 - 1983
Titre original : Fuga dal Bronx


Réalisés par Enzo G. CASTELARI

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En 1990, le Bronx est devenu une zone de non-droit ravagée par les bandes de délinquants. Parmi eux Trash est le chef d'une bande de motards, les Riders.


Le futur, ça va être de la merde! 

Durant les années 70-80, les réalisateurs italiens dits "populaires" pillèrent allègrement les grands succès d'outre-atlantiques pour en faire des copies carbones, le budget et l'ambition artistique en moins. Les Guerriers du Bronx lorgnent ouvertement du côté de New-York 1997 (Escape From New-York - John CARPENTER) et des Guerriers de la Nuit (Warriors - Walter HILL), que ce soit par l'esthétique, la trame scénaristique ou tout simplement par le titre.
Il n'est pas bon, mais il n'est pas le seul.
Trash, leader d'un gang de bikers et héros des deux volets, est interprété par Mark GREGORY, de son vrai nom Marco DI GREGORIO.Cet acteur a deux gros problèmes: il ne sait pas jouer et ne correspond absolument pas absolument au personnage. Pour le premier point, il n'est pas acteur à la base et aurait été recruté dans un casting sauvage, ce qui explique son inaptitude à montrer des émotions. Il a également un visage plutôt poupin (il avait environ 18-19 ans lors du tournage) ce qui ne cadre absolument avec le personnage, censé un leader charismatique de bikers. Avant même le tournage, le film partait assez mal.
Enzo G. CASTELLARI, vétéran du cinéma italien,est un réalisateur doté d'un savoir-faire incontestable pour dynamiser un récit: les scènes d'actions sont rythmées et efficaces. Les deux films se suivent sans ennui, même si le second est un peu plus laborieux. Par contre, en terme de costumes, maquillages et directions d'acteurs, il y a de sérieux défauts. A aucun moment, on ne croit aux bandes de loubards, le gilet de cuir porté par le héros en est le plus bel exemple.

Outre le gilet, notez la tête de mort sur la moto.

Par contre, si l'esthétique des voyous laisse à désirer, les décors sont réellement réussis. Les films ont été tournés à New-York, à une époque où la ville connaissait une forte récession économique (fin 70's, début 80's) et certains quartiers ravagés étaient laissés à l'abandon. On a parfois l'impression qu'il s'agit d'une zone de guerre.


Le premier film est très sympathique, en grande partie grâce à la grande variété de bandes et à leurs looks assez "pittoresques". Le second est un peu moins intéressant, se résume à de nombreuses scènes de fusillades et d'action et laisse une forte impression de déjà-vu.