dimanche 29 novembre 2015

Attention, Les Enfants Regardent - 1978 - Serge LEROY

Quatre enfants passent l'été seuls, loin de leurs parents retenus à l'étranger pour des raisons professionnelles. Ils tuent accidentellement la gouvernante censée les garder. Un homme les a vu faire.

Un film signé par Serge LEROY, également auteur de l'excellent La Traque avec Jean-Pierre MARIELLE. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'on est en présence d'une curiosité. En le regardant, j'ai pensé à ¿Quién puede matar a un niño? (connu en France sous le catastrophique titre Les Révoltés de l'an 2000), mais comme s'il était raconté du point de vue des enfants. C'est d'ailleurs l'aspect le plus dérangeant de ce film, c'est qu'il donne des explications (sans justifier) sur le comportement des enfants et leurs actes monstrueux.

D'un point de vue technique, le film se distingue par sa très brillante direction d'acteurs des enfants. Ces derniers sont tous très crédibles. Ce qui est d'autant plus remarquable qu'il est dur de diriger un comédien de cet âge et que la France n'a pas cette culture de l'enfant-acteur comme les États-Unis.

Je ne sais pas ce qu'a voulu dire Serge LEROY: une critique de la société de consommation en montrant des jeunes décervelés par la télé? Faire sa version de Sa majesté des mouches? Le film hésite constamment entre comédie noire, policier et horreur. Le propos est trouble et d'autant plus intéressant.

Il y a également une 70's touch qui n'est pas désagréable. Que ce soit dans les vêtements, les programmes télé ou les dialogues, tout sent la France Giscardienne. D'ailleurs, on aperçoit l'animatrice Dorothée brièvement lors d'un JT.

Sinon, Alain DELON ne joue ici qu'un rôle assez secondaire et n'a certainement été embauché que pour rajouter son nom sur l'affiche. Il n'est pas mauvais dans son rôle, loin de là, mais n'est pas l'intérêt de ce film.

La Saga Death Wish

Ayant vu Kinitje, Sujets tabous récemment, j'ai eu envie de me replonger dans la saga Death Wish. Symboles de l'auto-défense bas-du-front, ces films firent de Charles BRONSON un idole du film d'action en même temps qu'ils l'enfermèrent dans un même type de rôle. Cependant, cette saga mérite mieux que sa réputation.









Un justicier dans la ville - 1974 - Michael WINNER 

Titre original: Death Wish

Paul KERSEY, un architecte new-yorkais, voit sa femme assassinée et sa fille violée par des voyous. Pris d'une folie homicide, il va se lancer dans une croisade personnelle pour nettoyer les rues de la racaille.

Considéré comme le prototype du vigilantisme urbain, ce film fut extrêmement mal reçu par la critique qui y vit une exaltation du fascisme. Pourtant, en contextualisant et avec du recul, le propos est plus ambigu.

Les années 70 virent la crise économique frapper violemment New York. La ville fut au bord de la faillite, contraignant à sabrer dans les dépenses, notamment dans les services de police qui durent licencier plusieurs milliers de policiers. La délinquance augmenta fortement et il fallut plusieurs années et l'arrivée d'un maire à poigne comme GUILIANI pour que la Grosse Pomme redevienne un havre de paix et de prospérité.

De nombreux films illustrèrent cette déliquescence urbaine, Taxi Driver en tête qui nous plonge dans la tête d'un vétéran du Viet Nam qui subit de plein fouet la violence citadine. Mais Death Wish fut l'un des premiers à en parler.

La personnalité de KERSEY est trouble et beaucoup de choses n'ont pas dû être comprises à la sortie du film. Il nous est présenté comme un homme sympathique, avec des convictions libérales (au sens américain du terme): s'il ne nie pas les problèmes de délinquance, la manière forte n'est pas pour lui la bonne méthode. Le spectateur s'identifie tout naturellement à Paul KERSEY. On est d'autant plus mal à l'aise lorsqu'on voit ce brave homme tuer sans réel motif.  Même s'il est légitimement traumatisé, il ne s'agit pas d'une vengeance, mais d'une chasse. Paul KERSEY ne met pas à traquer les agresseurs de sa famille (on n'en entendra d'ailleurs plus parler dans le film). Il frappe au hasard de ses déambulations nocturnes, d'abord maladroitement, puis il met progressivement en place des guet-apens. On a pas réellement d'explications sur sa violence: objecteur de conscience lors de son service militaire, bien intégré socialement, KERSEY a parfaitement conscience de ce qu'il fait et n'a pas de motif valable au fond. Loin de se limiter à un plaidoyer pour la justice personnelle, Death Wish dresse en fait le portrait en creux d'un authentique malade mental dont la violence couvait certainement depuis longtemps. Le dernier plan du film est assez représentatif de son état d'esprit à ce moment: il a pris goût au sang et va continuer à massacrer dans les rues.


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Un justicier dans la ville - 1982 - Michael WINNER

Titre original: Death Wish 2

Huit ans après les évènements de New York, Paul KERSEY vit désormais à Los Angeles. Suite à une banale altercation dans un parc d'attractions, des voyous violent et tuent sa fille. Le justicier reprend les armes.

Le premier volet est un drame urbain qui montre la dérive d'un homme pacifique. Celui est un peu plus brut de décoffrage et un petit peu moins subtil. Ceci est dû principalement à un homme, Menahem GOLAN. Entres autres méfaits cinématographiques, le studio Cannon a acheté à Paramount et Dino DE LAURENTIS la licence Death Wish. Le film est donc à l'image de son nouveau producteur.

Cependant, Death Wish 2 est-il mauvais? Évidemment, tout l'aspect psychologique du précédent opus a disparu. KERSEY agit comme tout bon vigilante et massacre un par un les bourreaux de sa fille. Cependant, le film est assez sombre et éprouvant. La réalisation est efficace et offre un vision saisissante des bas-fonds de Los Angeles. La bande de loubards est réellement effrayante et on croit à la menace qui s'en dégage. On peut trouver leur look un peu 80's, mais c’est l'époque qui veut ça. BRONSON est toujours aussi monolithique, mais son jeu a toujours été ainsi.
Le jeune homme avec les lunettes roses, c'est Laurence FISHBURNE

Si le film est loin d'être un chef-d’œuvre, il est à prendre pour ce qu'il est: un film d'autodéfense bourrin et efficace. Sur cet aspect, c'est réussi.









 
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Une affiche très classe! Je le pense!
Le Justicier de New York - 1985 - Michael WINNER

Titre original: Death Wish3

De retour à New York, KERSEY voit son meilleur ami tué par des voyous qui terrorisent un quartier. Évidemment, il ne va pas leur offrir des friandises.

Le film est critiqué sur Nanarland et je suis plutôt d'accord avec l'avis du chroniqueur. La saga commence à virer vers le nawak'. Il y a en fait trois gros problèmes. Premièrement, le film a été tourné à Londres pour des questions de budget. De ce fait, toute l'action a été concentrée autour d'un pâté de maisons en ruine censé représenter les bas-fonds de la Grosse Pomme. Il n'a certainement pas été possible, pour des questions de coûts, de créer plus de décors. On est ainsi très loin des bas-fonds glauques des précédents opus qui contribuaient à l'ambiance et à la réussite des films.

Le deuxième problème vient de la bande de voyous: outre le fait qu'ils n'ont pas un look très agressif et réaliste (voir même ridicule), leur comportement est assez incompréhensible. Sont-ils du quartier ou s'agit-il d'une bande venue d'ailleurs? Aucun ne parait y habiter réellement, ils ont juste un squat où ils trainent. Ils sont assez nombreux et ça parait surprenant qu'aucun ne vienne du coin. Surtout que la fin du film voit les survivants quitter la zone, comme s'ils ne faisaient que passer. Cela parait être un détail, mais ça n'aide vraiment pas à les rendre crédibles.


Le troisième problème est que le film ne respecte pas une base du vigilante movie: le combat du justicier doit être solitaire. Il peut recevoir une aide ponctuelle, ou tout au moins une tolérance de la part des autorités, mais cela doit être avant tout l'histoire d'un homme seul contre tous. Sinon, il ne sert à rien si les pauvres gens terrorisés peuvent agir par eux-mêmes. Ici, les habitants prennent les armes pour aider KERSEY et les flics font le coup de feu à ses côtés.


Mais ce ne sont, au fond que des détails. Le plus gros défaut (ou qualité selon les points de vues) c'est que Michael WINNER a réellement pété un câble. Les deux premiers volets étaient assez réalistes sur quasiment tous les aspects. Que ce soit les scènes d'action, le comportement de la police, le spectateur pouvait croire à ce qu'il voyait, il n'y avait rien de too much. Pour Death Wish 3, il met une mitrailleuse lourde entre les mains de BRONSON qui dégomme les loubards par paquets de douze. Les pièges tendus ressemblent à du Tom et Jerry et le duel final se fait au bazooka! Quand on voit le reste de la filmo de WINNER composée d'excellents films (Le Flingueur, Les Collines de la Terreur...), on se dit qu'il a du se passer quelque chose pour qu'il commette ceci et mette autant d'énormités à l'écran. Ras-le-bol des cousins GOLAN-GLOBUS d'où une volonté de saboter le film? Conscience que son script était de la merde? Mystère! Mais paradoxalement, toutes ces énormités en font un spectacle assez drôle et très divertissant.

 
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Le Justicier braque les dealers - 1987 - Jack LEE THOMPSON

Titre original: Death Wish 4 - The Crackdown

Paul KERSEY vit désormais à Los Angeles avec une nouvelle compagne. Lorsque la fille de cette dernière est victime d'une overdose, KERSEY va régler son compte au dealer. Il va alors faire la rencontre d'un homme qui va lui proposer un marché.

Michael WINNER a laissé la place à Jack LEE THOMPSON, vétéran du cinéma d'action qui aura signé notamment Les Canons de Navaronne, Les Nerfs à Vifs ou La Conquête de la Planète des Singes. Les cousins GOLAN et GLOBUS sont toujours producteurs. Soyons clair, le film n'est pas un chef-d’œuvre et n'a plus grand chose à voir avec un vigilante movie. THOMPSON et BRONSON sont bien fatigués et  clairement trop vieux pour ces conneries. Mais le résultat n'est pas si désagréable. Le script essaie d'être un peu plus malin que d'habitude et la mise en scène, si elle est parfois brouillonne (cf: la fusillade entre les bandes), sait être efficace (cf: la scène d'ouverture). Il y a également une touche très 80's qui donne un certain cachet au film. On passe un moment sympathique même s'il n'est pas inoubliable.


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Le Justicier: L'Ultime Combat - 1995 - Allan A. GOLDSTEIN

Titre original: Death Wish 5: The Face of Death

Paul KERSEY vit à New York avec sa nouvelle compagne. Elle est l'ex-épouse d'un truand notoire contre lequel elle doit témoigner.


Clairement le volet le plus faible de la saga. Le plus récent et celui qui a le plus mal vieilli.

Le problème de ce film est visible dès les premières secondes: il a été produit par 21st Century Film Corporation, modeste compagnie cinématographique qui fut reprise en main par Menahem GOLAN après la faillite de la Cannon. Si cette dernière disposait de moyens financiers assez conséquents, ce n'est pas le cas du nouveau studio. Ce dernier volet du Justicier fait irrémédiablement fauché. Le tournage a eu lieu à Toronto alors que l'action est censée se passer à New York. Même si le réalisateur essaie de camoufler la cité canadienne, on se rend compte rapidement que quelque chose ne va pas. La ville est très loin de dégager l'ambiance sale et dégradée des précédents films.

Le reste du film est assez mauvais: le script est banal, les acteurs pas franchement charismatiques et handicapés par une garde-robe grotesque. La mise en scène est assez catastrophique surtout lorsque l'on compare à ce que THOMPSON avait réussi à faire huit ans auparavant. Elle donne l'impression que l'on regarde une mauvaise série policière des années 90 avec de vilains filtres bleus pour l'ambiance nocturne, . Quand à BRONSON, on est triste pour lui tant il n'est plus crédible dans le personnage.

Un triste épisode pour finir une saga qui vaut mieux que ce que l'on pense.

samedi 21 novembre 2015

David Lansky - 1989

Les aventures du commissaire David LANDSKY, flic aux méthodes plutôt expéditives et à l'allure de biker.

Il s'agit d'une série en 4 épisodes, produites par Christian FECHNER. A l'époque, notre rockeur national essayait une carrière d'acteur et tournait notamment avec GODARD ou COSTAS-GAVRAS.Il campe ici un personnage à mi-chemin entre L'Inspecteur Harry et Cobra avec STALLONE

Cette série n'est pas très bonne pour principalement deux raisons. La première c'est que Johnny HALLYDAY, malgré un charisme évident ne sait pas jouer. Il n'est pas crédible un seul instant en policier, il se pose devant la caméra et se contente de faire du Johnny. Ce constat est d'autant plus cruel qu'il est entouré d'acteurs professionnels qui ne font que souligner son non-jeu.
 
L'autre gros problème est le même que l'on rencontre dans beaucoup de séries policières françaises: les auteurs n'ont pas compris les codes du polar hard-boiled. Un personnage de flic aux méthodes de dur-à-cuir ne peut marcher si on se contente de lui donner une tendance à tabasser les suspects et à sortir son arme. Il faut expliquer le pourquoi de cette attitude. A titre d'exemple, si le personnage d'Harry CALLAHAN est réussi et fascinant, ce n'est pas parce qu’il règle les problèmes grâce à son 357 magnum. C'est parce qu’il croit à son métier et à la notion de justice, même s'il est désabusé par les institutions. Il ne s'agit pas justifier ses méthodes, mais de donner une raison. Sinon, le personnage n'est pas crédible. L'autre possibilité avec ce type de héros, c'est de jouer sur le second degré comme l'a fait STALLONE sur le film Cobra. Mais de l'ironie à la caricature, le pas est vite franchi.

En terme de mise en scène et de scénario, c'est très basique. Le seul intérêt étant les seconds rôles plutôt sympathiques tenus par une belle brochette d'acteurs (André WILMS, Samuel FULLER...), mais c'est peu.

Vraiment pas bon!

Kinjite, Sujets Tabous - 1989 - Jack LEE THOMPSON

Un policier enquête sur l'enlèvement de la fille d'un cadre japonais expatrié à Los Angeles.

La fin de la carrière de Charles BRONSON est assez triste. Après avoir tourné d'excellents films comme Death Wish, Les 7 Mercenaires ou La Grande Evasion, il fut abonné aux productions de la fameuse Cannon. Je n'ai jamais trouvé de renseignements expliquant cette chute. Problèmes d'argent? Contrats piégés? Ou simple j'menfoutisme de la part d'un acteur dont la carrière était derrière lui?

Dans Kinjite, Sujet Tabous, il joue son personnage habituel de flics aux méthodes violentes. L'histoire est assez confuse, mêlant plusieurs intrigues dont aucune n'est réellement développée et encore moins aboutie. On a l'impression que des bouts de différents scripts ont été assemblés maladroitement avec des morceaux de scotchs pour que le tout tienne a peu près. BRONSON, malgré son charisme, y est assez pitoyable: il est beaucoup trop vieux pour jouer au flic bagarreur. Le voir se castagner avec des voyous ayant vingt ans de moins et autant de kilos de muscles en plus n'est absolument pas crédible.

Mais le vrai (et seul) intérêt du film est dans sa bêtise assez phénoménale: outre un racisme anti-japonais assez ridicule, Charles BRONSON emploie ici des méthodes tellement outrées que cela ridiculise totalement le personnage et fait sombrer le film dans un abyme de conneries. Je ne veux rien révéler car je ne veux pas vous gâcher le plaisir du visionnage, mais en comparaison, Judge DREDD et Harry CALLAHAN font figure de chiffes molles. Malheureusement, malgré ces excès d'absurdités et un voyeurisme assez grossier et crapoteux, le film est assez chiant. On est loin d'un Brigade des Mœurs dont chaque scène surpassait la précédente dans la débilité.

Très con et et (un peu) jouissif!

Soleil Rouge - 1971 - Terence YOUNG

Dans l'Ouest Américain, un aventurier et un samouraï se lance à la recherche d'un bandit.

Une curiosité que ce Soleil Rouge. Le casting réunit notre plus grande star française (Alain DELON), l'acteur fétiche de KUROSAWA (Toshiro MIFUNE) le dur-à-cuir du cinéma américain (Charles BRONSON) ainsi qu'une ex-James BOND Girl (Ursula ANDRESS). Le scénario est une classique chasse au trésor dans les territoires arides du Far-West et le film emprunte beaucoup aux codes Western Spaghetti (héros cyniques et individualistes, violence omniprésente, musique de Ennio MORRICONE...).

Quel est le résultat à l'écran? Le film est mis en scène par Terence YOUNG (auteur des trois premiers James BOND), c'est-à-dire un faiseur efficace, mais sans grande personnalité. L'histoire se suit sans problème et est très agréable à regarder, mais essentiellement grâce à son casting cinq étoiles. C'est dommage, car un autre réalisateur aurait pu jouer plus intelligemment, notamment, sur la confrontation entre l’aventurier sans scrupules et le samouraï obéissant à son code d'honneur. On a un simple film d'aventures efficace, mais sans relief. Le matériel de base était plutôt intéressant à la base mais a été exploité trop simplement.

Sympathique, mais sans plus!

mercredi 4 novembre 2015

Stringer, La Mort en Direct - 1999 - Klaus BIERDERMANN


Filo, un gars un peu paumé devient un stringer, un de ces journalistes qui errent la nuit à la recherche de faits divers sordides.

Le face-à-face entre Elie SEMOUN et Burt REYNOLDS, vous en rêviez? (Sérieusement, vous en rêviez?) Quelqu'un a osé le faire! Ce film se veut être une version moderne de Taxi Driver avec un héros dont les errances dans les bas-fonds de New York vont le pousser au bord de la folie.

Ce n'est pas très réussi, principalement à cause d'une mise en scène qui évoque plus la publicité que le cinéma. Le film n'arrive pas à être réellement oppressant et à montrer de façon crédible le côté glauque de la nuit new-yorkaise. On ne croit pas que la violence dont Filo est le témoin va le faire basculer. La ville ne dégage plus ce sentiment de malaise et d'insécurité. On n'est plus dans le New York sale des années 70 victime de la crise économique, mais dans celui de GIULIANI où l'ordre et la prospérité règne.
L'autre gros problème, c'est le casting et la direction d'acteurs. Malgré le talent indéniable d'Elie SEMOUN, il n'est pas très convaincant dans son rôle et n'aurait jamais du se le voir proposer. Le personnage n'est pas mal écrit, mais Elie SEMOUN n'arrive pas à le rendre crédible à l'écran. On est très loin de Travis BICKLE (Taxi Driver) ou de Lambert (Tchao Pantin).

Un film dont le concept est alléchant sur le papier mais qui n'arrive pas à concrétiser ses promesses à l'écran.

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Un des seconds rôles est tenu par Anna THOMSON, qui jouait le rôle principal de Sue perdue dans Manhattan, un film avec des thèmes assez proches de Stringer (l'errance d'un personnage au sein d'une ville agressive), mais autrement plus réussi.
Anna THOMSON