Jake LO, jeune étudiant aux Beaux-Arts, assiste au meurtre d'un trafiquant de drogue, tué par un rival. Il devient alors la cible des truands et des flics corrompus.
Rapid Fire est une série B d'action qui doit principalement sa renommée à sa tête d'affiche, Brandon LEE, fils de Bruce. Le film est un honnête produit de studio efficace et sans âme. Si l'acteur principal est loin d'avoir le charisme de son père, il fait le job et sait lever la patte pour balancer quelques coup de lattes bien sentis. Les seconds rôles sont tenus par des vieux routiers (Powers BOOTHE, Nick MANCUSO, Raymond J. BARRY) qui prennent leur chèque, apportent leur sel à l'ensemble et lui donnent du goût. La mise en scène de Dwight H. LITTLE est totalement impersonnelle, mais efficace quand il faut l'être.
Rapid Fire est un pur produit des 80's (même s'il date de 1992) et rassemble tous les clichés de son époque: les sbires du bad guy portent la mullet et tirent au Mac 10, le héros conduit sa moto sans casque avec une ambiance nocturne bleutée sur fond de saxophone, les flics ont établi leur commissariat dans un bowling. Aujourd'hui il ne serait plus possible de faire un tel film, ce qui est dommage. Ce type de produit à forte dose de testostérone a totalement disparu. On n'arrête plus les voitures qui nous foncent dessus à coups de fusil à pompe, le second rôle féminin ne passe plus aussi facilement à la casserole, on n'a plus droit à du Hard FM pour le générique final.
D'une manière assez surprenante, le film parle également de la politique du gouvernement chinois et de la répression des manifestations de la place Tian'anmen. Il ne s'agit pas du racisme anti-asiatique que l'on retrouvait dans beaucoup de films, mais d'un discours critique et assez engagé. A l'heure où le marché chinois représente le futur des productions hollywoodiennes, ce genre de propos serait impensable.
Un film totalement ancré dans son époque, ce qui fait son charme.
D'une manière assez surprenante, le film parle également de la politique du gouvernement chinois et de la répression des manifestations de la place Tian'anmen. Il ne s'agit pas du racisme anti-asiatique que l'on retrouvait dans beaucoup de films, mais d'un discours critique et assez engagé. A l'heure où le marché chinois représente le futur des productions hollywoodiennes, ce genre de propos serait impensable.
Un film totalement ancré dans son époque, ce qui fait son charme.
Nick MANCUSO, dont le manque de sobriété dans le jeu d'acteur est assez délectable.
Dustin NGUYEN, connu grâce à la série 21 Jump Street, tient ici le rôle d'un dissident chinois.
Raymond J. BARRY, habitué des rôles d'agent du FBI ou homme politique corrompu.
Powers BOOTHE, qui sera toujours pour moi le garde national perdu dans les marais de Louisiane du film Sans Retour.
A défaut de Mac 10, l'Uzi fait parfaitement l'affaire.