Un enfant est retrouvé seul dans une forêt. Amnésique, il est confié à une famille d'accueil. Peu à peu, il fait preuve d'étranges capacités intellectuelles.
Le cinéma est plein d'enfants surdoués, dotés d'étranges capacités et dons surnaturels. Depuis Le village des damnés à L'Exorciste, la figure de l'enfant horrifique est courante jusqu'à devenir un cliché maladroit. Les enfants étant considérés comme purs et innocents, leur attacher une image diabolique et menaçante peut paraitre surprenante. Cependant, cela permet de créer un décalage avec la réalité avec la réalité et surtout rappelle qu'au fond, ce sont eux qui sont amenés à remplacer les adultes d'une manière ou de l'autre.
Dans le cas de D.A.R.Y.L, on a un enfant sympathique et attachant qui ne représente pas la menace, mais est au contraire la cible des méchants. On s'identifie bien à lui et on sympathise avec ce personnage de gamin à la fois très doué intellectuellement et très maladroit en société. D'ailleurs, la plupart des protagonistes du film sont pris d'une certaine affection pour cet enfant-androïde, que ce soit les parents adoptifs ou les scientifiques à l'origine de sa conception. Ces derniers sont d'ailleurs les personnages les plus intéressants du film: plutôt que d'en faire une caricature de scientifiques de complot, le réalisateur en a fait des êtres humains habités par un sentiment paternel vis-à-vis de Daryl. Ils n'éprouvent pas que de la fierté face à leur création, mais aussi de l'amour et de la tendresse. Les seuls à Daryl vouloir du mal sont les militaires, non pas parce qu’ils estiment qu'ils représentent une menace, mais seulement parce qu’ils pensent que Daryl ne correspond pas à leurs attentes. La sympathie que l'on éprouve pour lui est renforcée par l'excellente interprétation de Barett OLIVIER, ainsi que celle des autres enfants qui sont très bien dirigés et totalement crédibles. Globalement, D.A.R.Y.L est un très bon film de science-fiction ancré dans un décor contemporain et réaliste. Il y a peut-être quelques facilités scénaristiques, mais le résultat est plus que satisfaisant.
Dans le cas de D.A.R.Y.L, on a un enfant sympathique et attachant qui ne représente pas la menace, mais est au contraire la cible des méchants. On s'identifie bien à lui et on sympathise avec ce personnage de gamin à la fois très doué intellectuellement et très maladroit en société. D'ailleurs, la plupart des protagonistes du film sont pris d'une certaine affection pour cet enfant-androïde, que ce soit les parents adoptifs ou les scientifiques à l'origine de sa conception. Ces derniers sont d'ailleurs les personnages les plus intéressants du film: plutôt que d'en faire une caricature de scientifiques de complot, le réalisateur en a fait des êtres humains habités par un sentiment paternel vis-à-vis de Daryl. Ils n'éprouvent pas que de la fierté face à leur création, mais aussi de l'amour et de la tendresse. Les seuls à Daryl vouloir du mal sont les militaires, non pas parce qu’ils estiment qu'ils représentent une menace, mais seulement parce qu’ils pensent que Daryl ne correspond pas à leurs attentes. La sympathie que l'on éprouve pour lui est renforcée par l'excellente interprétation de Barett OLIVIER, ainsi que celle des autres enfants qui sont très bien dirigés et totalement crédibles. Globalement, D.A.R.Y.L est un très bon film de science-fiction ancré dans un décor contemporain et réaliste. Il y a peut-être quelques facilités scénaristiques, mais le résultat est plus que satisfaisant.
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