Titre français: Le Bagarreur
Durant la Grande Dépression, en Louisiane. Chaney est un vagabond qui voyage par train. Il croise par hasard la route de Speed, organisateur de combats clandestins de boxe à mains nues. Chaney se révèle très doué.
Vous voulez un vrai film de mecs? Un film qui sent la sueur, l'alcool et la violence dans les bas-fonds? Un film où la seule règle des combats est de ne pas frapper les adversaires lorsqu'ils sont au sol? Hard Times / Le Bagarreur est fait pour vous. Il s'agit du premier film de l'immense Walter HILL avec deux des 7 Mercenaires, Charles BRONSON et James COBURN.
Le plus célèbre lituanien d'Hollywood incarne ici un boxeur très inspirée des figures du western: on ne sait rien de lui, de son passé ni d'où il vient. Taciturne, doué avec ses poings comme d'autres le sont au revolver, il prétend n'être en ville et ne combattre que pour l'argent mais n'oublie pas ses amis s'ils ont besoin de lui. COBURN est l'archétype du manager véreux, alcoolique, porté sur les femmes et le jeux. Canaille malhonnête, il ne cesse d'attirer les ennuis mais reste l'ami sympathique auquel on s'attache.
Le point fort de ce film est son casting: un acteur plus jeune, Jan MICHAEL-VINCENT, devait initialement incarner Chaney. Au final, le rôle a été attribué à BRONSON qui avait largement passé la cinquantaine. Le fait d'avoir choisi un acteur aussi âgé donne une profondeur et un caractère que le personnage n'aurait pas eu autrement: on ne sait rien de lui. Est-il un ancien prisonnier, militaire ou ouvrier au chômage? Il a du en baver pour devoir se résoudre à faire des combats de rues à son âge, mais est toujours resté digne et fier.
Hard Times est un bel exemple de cinéma à l'ancienne comme pouvait le faire Hollywood. Il y a un contexte social (les prolos se battent pour le compte de bourgeois), mais c'est juste pour servir de cadre et de décor, l'essentiel n'est pas le message politique. Walter HILL va à l'essentiel et dégraisse tout ce qui pourrait ennuyer le spectateur. Pas de romance inutile ou de dramatisation excessive dans la mise en scène. C'est viril, ça cogne et ça fait mal!
Le plus célèbre lituanien d'Hollywood incarne ici un boxeur très inspirée des figures du western: on ne sait rien de lui, de son passé ni d'où il vient. Taciturne, doué avec ses poings comme d'autres le sont au revolver, il prétend n'être en ville et ne combattre que pour l'argent mais n'oublie pas ses amis s'ils ont besoin de lui. COBURN est l'archétype du manager véreux, alcoolique, porté sur les femmes et le jeux. Canaille malhonnête, il ne cesse d'attirer les ennuis mais reste l'ami sympathique auquel on s'attache.
Le point fort de ce film est son casting: un acteur plus jeune, Jan MICHAEL-VINCENT, devait initialement incarner Chaney. Au final, le rôle a été attribué à BRONSON qui avait largement passé la cinquantaine. Le fait d'avoir choisi un acteur aussi âgé donne une profondeur et un caractère que le personnage n'aurait pas eu autrement: on ne sait rien de lui. Est-il un ancien prisonnier, militaire ou ouvrier au chômage? Il a du en baver pour devoir se résoudre à faire des combats de rues à son âge, mais est toujours resté digne et fier.
Hard Times est un bel exemple de cinéma à l'ancienne comme pouvait le faire Hollywood. Il y a un contexte social (les prolos se battent pour le compte de bourgeois), mais c'est juste pour servir de cadre et de décor, l'essentiel n'est pas le message politique. Walter HILL va à l'essentiel et dégraisse tout ce qui pourrait ennuyer le spectateur. Pas de romance inutile ou de dramatisation excessive dans la mise en scène. C'est viril, ça cogne et ça fait mal!
Tout film de Walter HILL se déroulant en Louisiane se doit d'avoir de la musique Cajun.
Tout film avec Charles BRONSON se doit d'avoir une baston dans un tripot louche.