A Brooklyn, un flic aux méthodes expéditives s'acharne à retrouver l'assassin d'un collègue et ami d'enfance.
Steven SEAGAL était à la sortie du film le nouvel espoir du cinéma d'action burné. Alors que sa carrière a depuis sombré dans le direct-to-DVD, il faut se souvenir qu'il a été un rival potentiel de SCHWARZENEGGER et STALLONE. D'un physique impressionnant, mais pas bodybuildé à l’extrême comme ses confrères. Son style de combats tranchait avec les standards des du cinéma d'art martiaux des années 70's: à base de clés de bras et d'emplafonnage de crânes, le but n'était pas d'impressionner le spectateur avec des high-kicks bien placés, mais de lui faire comprendre que l'adversaire morflait sévère. Quelque part le style était précurseur de celui de Taken. Totalement impassible dans ses expressions faciales, la prestation de SEAGAL fait croire que la Montagne Autrichienne ou l’Étalon Italien sortent de l'Actor's Studio.
Justice Sauvage est un film comme on n'en fera plus. Les auteurs n'essaient pas de justifier la violence par un quelconque traumatisme psychologique (la mort de son meilleur ami n'a pas l'air de tant l'affecter) ni de désamorcer l'ambiance par un second degré (les punchlines sont finalement assez rares). Le film va à l'essentiel: montrer des voyous se faire exploser brutalement par SEAGAL.
Je l'aime bien ce film. Certes, il manque cruellement d'humour mais son premier degré est assumé jusqu'au bout. De plus Justice Sauvage nous montre un Brooklyn sale et déglingué, loin de l'image bucolique des hipsters: le quartier est rempli de tapins, de toxicos ou d'immeubles en ruine. Pas un Starbucks ou un truck food en vue! John FLYNN a fait un excellent travail avec des combats superbement filmés qui mettent bien en valeur le style de SEAGAL. Le casting est parfait avec de bonnes tronches de mafiosos.
Que du bonheur...
Justice Sauvage est un film comme on n'en fera plus. Les auteurs n'essaient pas de justifier la violence par un quelconque traumatisme psychologique (la mort de son meilleur ami n'a pas l'air de tant l'affecter) ni de désamorcer l'ambiance par un second degré (les punchlines sont finalement assez rares). Le film va à l'essentiel: montrer des voyous se faire exploser brutalement par SEAGAL.
Je l'aime bien ce film. Certes, il manque cruellement d'humour mais son premier degré est assumé jusqu'au bout. De plus Justice Sauvage nous montre un Brooklyn sale et déglingué, loin de l'image bucolique des hipsters: le quartier est rempli de tapins, de toxicos ou d'immeubles en ruine. Pas un Starbucks ou un truck food en vue! John FLYNN a fait un excellent travail avec des combats superbement filmés qui mettent bien en valeur le style de SEAGAL. Le casting est parfait avec de bonnes tronches de mafiosos.
Que du bonheur...