Les aventures d'un groupe de musicien qui cherche à échapper au service militaire.
En lisant l'excellente biographie consacrée aux Charlots sur le site Nanarland, j'ai appris que ce film avait fait 7 millions d'entrée à sa sortie. Évidemment, ce chiffre doit être relativisé car en quarante ans, l'industrie cinématographique et sa consommation par le public ont beaucoup changé. Mais cela reste impressionnant!
Les Bidasses en Folie souffre des habituels problèmes des films qui essaient de surfer sur la vedette à la mode: ils n'essaient pas de créer un univers cohérent autour de ses héros, ni même simplement de les présenter. On ne sait pas réellement qui sont ces musiciens, les relations entre eux ne sont que brièvement évoquées. Si on ne connait pas déjà les Charlots avant de regarder le film, on n'y comprend rien.
Le film essaie d'avoir un humour absurde, qui n'est pas sans rappeler celui de Gaston LAGAFFE ou les Monty Python (en beaucoup moins réussi). Quelques gags font sourire, mais la plupart des effets tombent à plat. A l'exception de Jacques SEILER qui campe un sergent instructeur particulièrement réussi et dont la prestation est la meilleure du casting, il n'y a pas grand chose à sauver. Le problème n'est pas les Charlots en eux-même: ils ne sont pas très bons comédiens, mais leur groupe dégage une franche sympathie qui passe très bien à l'écran. L'ensemble a énormément vieilli: l'idéologie baba-cool et gentiment anti-militariste est trop marquée dans les années 70 pour être regardable de nos jours. De toutes façons, l'ensemble a été bâclé pour surfer sur un phénomène de mode.
Mais quelque part, le film n'est pas si désagréable que ça à voir, grâce à ses défauts: on peut le regarder comme un document d'époque sur la mode et les goûts d'alors. De même, on se rend compte que l'humour populaire de cette époque n'était pas forcément mieux que celui d'aujourd'hui.
Les Bidasses en Folie souffre des habituels problèmes des films qui essaient de surfer sur la vedette à la mode: ils n'essaient pas de créer un univers cohérent autour de ses héros, ni même simplement de les présenter. On ne sait pas réellement qui sont ces musiciens, les relations entre eux ne sont que brièvement évoquées. Si on ne connait pas déjà les Charlots avant de regarder le film, on n'y comprend rien.
Jacques SEILER |
Le film essaie d'avoir un humour absurde, qui n'est pas sans rappeler celui de Gaston LAGAFFE ou les Monty Python (en beaucoup moins réussi). Quelques gags font sourire, mais la plupart des effets tombent à plat. A l'exception de Jacques SEILER qui campe un sergent instructeur particulièrement réussi et dont la prestation est la meilleure du casting, il n'y a pas grand chose à sauver. Le problème n'est pas les Charlots en eux-même: ils ne sont pas très bons comédiens, mais leur groupe dégage une franche sympathie qui passe très bien à l'écran. L'ensemble a énormément vieilli: l'idéologie baba-cool et gentiment anti-militariste est trop marquée dans les années 70 pour être regardable de nos jours. De toutes façons, l'ensemble a été bâclé pour surfer sur un phénomène de mode.
Mais quelque part, le film n'est pas si désagréable que ça à voir, grâce à ses défauts: on peut le regarder comme un document d'époque sur la mode et les goûts d'alors. De même, on se rend compte que l'humour populaire de cette époque n'était pas forcément mieux que celui d'aujourd'hui.
Clairement pas indispensable, mais à regarder par curiosité.
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