Très belle affiche! |
Johnny est un jeune afro-américain qui vit dans les bas-fonds de Los Angeles. Subissant quotidiennement les vexations et les humiliations de la police et de la majorité blanche, il va se radicaliser et prendre les armes.
The Final Comedown n'est pas, contrairement aux apparences, un film de blaxploitation classique. Il ne s'agit pas simplement de faire jouer par un noir des aventures de blancs. D'ailleurs le film n'est pas produit pas un studio de cinéma classique ou d'exploitation, mais par les auteurs eux-mêmes. Le mouvement politique auquel Johnny adhère fait penser au Black Panthers Party, même s'il n'est pas nommé précisément (Sur un mur de la chambre de Johnny, on peut voir un portrait de Huey P. NEWTON). Le film a l'intelligence de ne pas faire de son héros un martyr, et se montre assez critique vis-à-vis du recours à la lutte armée. Cependant, The Final Comedown est avant tout un film guérilla et militant qui est contemporain des évènements qu'il décrit et veut combattre. Il s'agit avant tout d'un trac politique pour dénoncer l'oppression dont étaient victimes les afro-américains. C'est sa force et sa faiblesse. Le spectateur est amené à prendre fait et cause pour Johnny, mais The Final Comedown ne fera que convaincre ceux qui sont déjà convaincus.
Si le message est intéressant, que vaut le film en tant que tel? Oscar WILIAMS n'a eu qu'un budget des plus réduits, mais il s'en est plutôt bien tiré. Le montage est très habile pour dynamiser le récit, le film est conçu comme étant une série de flashbacks. Certains plans montrent un vrai sens de l'image et sont très habilement construits. D'après IMDB, WILLIAMS n'a quasiment rien fait après les années 70, ce qui est dommage car The Final Comedown montre qu'il possédait de vraies qualités de cinéaste.
Si le message est intéressant, que vaut le film en tant que tel? Oscar WILIAMS n'a eu qu'un budget des plus réduits, mais il s'en est plutôt bien tiré. Le montage est très habile pour dynamiser le récit, le film est conçu comme étant une série de flashbacks. Certains plans montrent un vrai sens de l'image et sont très habilement construits. D'après IMDB, WILLIAMS n'a quasiment rien fait après les années 70, ce qui est dommage car The Final Comedown montre qu'il possédait de vraies qualités de cinéaste.
Quelques temps après une première sortie, le film a été racheté par Roger CORMAN. Il l'a remonté, y rajoutant une demi-heure et en édulcorant le message politique, puis le ressortant sous le titre de Blast. Le nom du réalisateur sur cette affiche n'est pas Oscar WILLIAMS.
Huet P. NEWTON, co-fondateur du Black Panther Party.
Johnny, interprété par Billy Dee WILLIAMS, futur Lando CALRISSIAN dans les épisodes V et VI de Star Wars.
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