Trois soldats américaines reviennent du Viet Nam atteints d'une grave maladie qui les transforme en cannibales.
Avec un tel sujet, Pulsions Cannibales pouvait laisser présager d'un infâme nanar. Le mangeur d'hommes, à l'inverse du mort-vivant, n'a pas laissé une empreinte mémorable dans le cinéma surtout dans le bis italien de l'époque. Après visionnage, le film s'avère être une très sympathique série B. La mise en scène tient la route et MARGHERITI, vieux routier de l'exploitation transalpine, fait un job efficace. Les acteurs et le script tiennent la route.
Surtout, le film doit être un des premiers long-métrage à parler des problèmes de réinsertion des vétérans, qui plus est sous le prisme de l'horreur. Quelques années auparavant, il y a déjà eu avec Le Mort Vivant de Bob CLARK et son soldat-zombi. Mais le premier Rambo n'était pas encore sorti et les écrans n'étaient pas envahis par les guerriers de retour au pays victimes de stress-post-traumatique.
Pulsions Cannibales est, d'une manière surprenante, intelligent dans son approche du syndrome: il se manifeste de différents façons suivants les malades, ce n'est pas quelque chose d'homogène pour tous. Par exemple, un des soldats éprouve une crise alors qu'il est au cinéma en train de regarder un film de guerre. De même, le personnage de John SAXON, respectable officier revenu avec les honneurs, éprouve une attirance malsaine pour sa jeune voisine adolescente. D'une manière générale, le film montre comment de telles traumatismes peuvent affecter non seulement les soldats, mais aussi leurs proches.
Évidemment, on n'est pas dans une production hollywoodienne, mais dans petit budget italien. Certains pourront trouver que le film est parfois too much et trop sanglant, mais cela correspond au cahier des charges de l'époque. Pulsions Cannibales est un bon exemple de cinéma d'horreur intelligent.
Pulsions Cannibales est, d'une manière surprenante, intelligent dans son approche du syndrome: il se manifeste de différents façons suivants les malades, ce n'est pas quelque chose d'homogène pour tous. Par exemple, un des soldats éprouve une crise alors qu'il est au cinéma en train de regarder un film de guerre. De même, le personnage de John SAXON, respectable officier revenu avec les honneurs, éprouve une attirance malsaine pour sa jeune voisine adolescente. D'une manière générale, le film montre comment de telles traumatismes peuvent affecter non seulement les soldats, mais aussi leurs proches.
Évidemment, on n'est pas dans une production hollywoodienne, mais dans petit budget italien. Certains pourront trouver que le film est parfois too much et trop sanglant, mais cela correspond au cahier des charges de l'époque. Pulsions Cannibales est un bon exemple de cinéma d'horreur intelligent.
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