mardi 1 décembre 2020
Le Couteau sous la Gorge - 1986 - Claude MULOT
dimanche 18 octobre 2020
Le Jardin des Supplices - 1976 - Christian GION
En Chine, durant les années 20...Un jeune médecin est obligé de fuir la France suite à diverses affaires de mœurs. Il est envoyé en Extrême-Orient.
Un film par l'auteur des Diplômés du dernier rang avec Patrick BRUEL... Quand on voit le nom de GION sur l'affiche d'un film, on peut légitimement peur avoir tant il est associé à la comédie ringarde des années 70/80's. Mais dans ce cas, ça tient presque du délit de sale gueule.
Le Jardin des Supplices est un film mêlant érotisme et Orient, afin de surfer sur la vague du carton d'Emmanuelle. Mais loin d'être une comédie lourdingue ou un film d'aventures kitsch, c'est un récit assez sombre avec des relents de fantastique. Dans une Chine en proie aux conflits révolutionnaires entre nationalistes et communistes, GION dresse un portrait d'une pseudo-élite diplomatique occidentale qui s'avère perverse et décadente. Loin d'être la promesse de lendemains meilleurs, la Révolution en cours dans le pays (qui traverse le film mais qui n'est jamais montrée) annonce surtout de nouveaux bains de sang. Le film ayant été tourné principalement en région parisienne (l'équipe n'a pas eu l'argent pour aller en Asie), les scènes extérieures sont systématiquement nocturnes, ce qui renforce le côté crépusculaire et catastrophique du film. A certains moments, l'ambiance n'est pas sans évoquer les récits d'Edgar Allan POE et plusieurs scènes virent presque au film d'horreur.
Le film vient d'être réédité chez l'éditeur Le Chat qui Fume et contient en bonus une interview de Christian GION: il retrace son parcours (on apprend qu'il est diplômé d'HEC!) et lorsqu'il parle du Jardin des Supplices, il ne le considère pas comme un film personnel. Au contraire de ses comédies qu'il adore, il s'agit pour lui d'un film de commande dont il est très fier, mais dont il n'est pas à l'origine.
Le Jardin des Supplices n'est pas un chef-d’œuvre, mais reste une curiosité surprenante qui mérite le visionnage.
mercredi 9 septembre 2020
Course contre l'Enfer - 1975 - Jack STARRETT
Titre original: Race with the Devil
Deux couples de paisibles partent en vacances en camping car. Ils vont croiser la route d'une secte satanique.
Une série B 70's réalisée par Jack STARRETT, habile artisan de l'exploitation, mais connu du grand public pour avoir été le shériff sadique du premier Rambo (celui qui se tue en tombant de l'hélicoptère). D'autres noms célèbres au générique: Warren OATES, collab' régulier de PECKINPAH, mais surtout Peter FONDA qui, après avoir joué les motards hippies tentait des rôles un peu plus convenable. Au scénario, on a droit à Lee FROST et Wes BISHOP, un duo qui s'attacha à livrer, avec plus ou moins de bonheur, divers produits pour le circuit des salles de la 42nd Street (Black Gestapo, Chrome and Hot Leather...).
Comme le budget n'est pas lourd, la structure du film est très simple et ressemble à 99% de la prod' bis: une scène choc au début, puis de la discussion et quelques rebondissements servant à meubler pendant une bonne partie du métrage. Lors du dernier acte, l'argent est dépensé dans une très efficace séquence d'action (malgré quelques raccords un peu foireux). Même si le rythme est parfois un peu lent, STARRETT sait instiller une atmosphère inquiétante dans cette Amérique profonde qui peut basculer en quelques secondes dans l'horreur pure: avec un simple plan sur un figurant ou un regard d'un acteur, le spectateur se sent traqué par cet ennemi invisible.
Même si ce n'est pas un chef-d’œuvre, Course contre l'Enfer est sympathique et efficace série B. C'est un film qui témoigne de la façon dont l'horreur était filmée dans l'Amérique post-Vietnam: la peur ne devait plus venir d'une monstre sanguinaire ou d'un savant fou réfugiés dans des cryptes, mais d'individus lambdas vivant au grand jour.
dimanche 23 août 2020
Stone Cold - 1991 - Craig R. BAXLEY
Joe HUFF est flic en Alabama et a des méthodes plutôt expéditives. Accessoirement, il a une coupe mulet. Alors qu'il est suspendu trois semaines suite à diverses incartades, il se voit confier une mission par le FBI: infiltrer un dangereux gang de bikers qui projette d'assassiner un procureur.
Stone Cold a été réalisé par Craig R. BAXLEY, également responsable du sympathique Dark Angel (avec Dolph LUNGDREN). La tête d'affiche est Brian BOSWORTH, star du foot US (Linebacker pour les Seahawks de Seattle) qui tentait une carrière sur grand écran. Parmi les seconds rôles, on a William FORSYTHE en homme de main frappadingue et Lance HENRIKSEN en chef sadique (Y a même Paul TOCHA, ancienne star de films HK de ninja qui fait un petit coucou).
Au vu de ces éléments et du pitch, vous aurez compris que Stone Cold est une pure série B bien burnée! Il y a TOUS les clichés que l'on peut attendre de ce genre de film, absolument TOUS! Joe HUFF, c'est le flic bourrin et cool tel qu'on le concevait dans les 80's qui ferait passer Marion COBRETTI pour un Démocrate partisan du contrôle des armes. Stone Cold est un des derniers exemples d'actioner tel qu'on les concevait dans les 80's, avec ce mélange d'outrance, d'insouciance et d'opportunisme. C'est une tentative beaucoup trop tardive de lancer une nouvelle star bodybuildée censée concurrencer l’Étalon italien ou le Chêne autrichien. Le film a logiquement fait un flop car ringard dès sa sortie, mais depuis il semble avoir gagné un statut culte aux US.
Pour être honnête, si Stone Cold est sympathique, il ne s'agit pas non plus d'un chef-d’œuvre et reste très en-dessous en terme de WTF de films comme Commando ou Cobra. S'il comporte un lot assez conséquent d'énormités, il lui manque le petit quelque chose qui en aurait fait un sommet du genre. Le principal problème est Brian BOSWORTH qui, malgré un physique impressionnant manque clairement de présence et de charisme à l'écran (il faut dire qu'il n'est pas aidé par son invraisemblable mulet bicolore). Mais on ne s'ennuie pas, les scènes d'action sont efficaces, les seconds rôles sont en roues libres et le budget se voit à l'écran (25 M$, ce qui est une somme importante pour l'époque).
Un jeu assez rigolo que pratiquent les motards...
William FORSYTHE en mode roue libre
Une bonne petite baston dans un bar de bikers!
dimanche 14 juin 2020
Vice Squad - 1982 - Gary SHERMAN
lundi 8 juin 2020
Massacre au camp d'été - 1983 - Robert HILTZIK
lundi 18 mai 2020
Le Couteau de Glace - 1972 - Umberto LENZI
dimanche 10 mai 2020
Holocauste 2000 - 1977 - Alberto DE MARTINO
Holocauste 2000 est film fantastique italien trèèèsss inspiré par La Malédiction de Richard DONNER sorti l'année précédente. DE MARTINO avait déjà signé en 1974 une copie de L'Exorciste nommée L'Antéchrist. Holocauste 2000 n'est pas fondamentalement un mauvais film si on accepte le fait qu'il s'agisse d'une copie italienne d'un succès américain. Il ne faut pas s'attendre à beaucoup de créativité ou d'originalité: l'ensemble est très balisé et ne réserve pas beaucoup de surprises. Il y a également quelques raccourcis/incohérences/facilités scénaristiques qui feront, dans le meilleur des cas, sourire. Et surtout, on a droit à une fin un peu trop ouverte, qui laisse présager d'une suite qui n'est jamais venue ou de l’incapacité d'un réalisateur à conclure son récit. Cependant, il existe une fin alternative qui, si elle offre une conclusion, est tellement faite de bric et de broc qu'on en préfère la version originale.
dimanche 8 mars 2020
Kriegerin - 2010 - David WNENDT
lundi 2 mars 2020
Death Weekend - 1976 - William FRUET
Titre alternatif: The House by the Lake
Un couple en week-end à la campagne va croiser la route d'un groupe d'autochtones agressifs.