Pour le titre français, on repassera... |
Jeune fugueur, Evan se réfugie dans une maison squattée par des punks et autres marginaux.
Assez régulièrement, des producteurs mal avisés essaie de produire des films sur le dernier mouvement musical ou la dernière star à la mode. Cela donne assez régulièrement de gros échecs cinématographiques, tant du point de vue critique que commercial.
Avant visionnage, je n'avais jamais eu d'échos sur ce film que ce soit en bien ou en mal. Sachant que Roger CORMAN en est le producteur, je sentais l'objet cinématographique très opportuniste et malhonnête.
J'ai été très surpris du résultat!
Le sentiment qui se dégage dès les premières minutes est une impression d’honnêteté et de réalisme. Le casting est composé majoritairement d'acteurs débutants et/ou non-professionnels qui devaient avoir la même vie que leur personnage et connaitre les mêmes galères. On sent que les héros vivent de grosses difficultés et qu'ils ne sont pas punks uniquement pour le look, mais parce que cela leur permet d'échapper à un quotidien sordide et sans avenir. Le ton du film est très noir, sans espoir avec une fin réellement No Future. La réalisatrice adopte un ton très documentaire, caméra à l'épaule, lumière et son naturel. Elle se base surtout sur la force de son casting, sans effets de mise en scène, à part quelques ralentis. Quelques extraits de concerts d’authentiques groupes punks de l'époque (The Vandals, T.S.O.L...) viennent entrecouper le film.
Si on veut chipoter, on peut dire que la plus grande force du film est parfois aussi sa faiblesse. Lors de certaines scènes, les acteurs ne doivent plus être eux-mêmes mais jouer la comédie. Durant ces moments, leur inexpérience devient assez flagrante.
A part ce petit détail, pas grand chose à reprocher!
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