Un policier enquête sur l'enlèvement de la fille d'un cadre japonais expatrié à Los Angeles.
La fin de la carrière de Charles BRONSON est assez triste. Après avoir tourné d'excellents films comme Death Wish, Les 7 Mercenaires ou La Grande Evasion, il fut abonné aux productions de la fameuse Cannon. Je n'ai jamais trouvé de renseignements expliquant cette chute. Problèmes d'argent? Contrats piégés? Ou simple j'menfoutisme de la part d'un acteur dont la carrière était derrière lui?
Dans Kinjite, Sujet Tabous, il joue son personnage habituel de flics aux méthodes violentes. L'histoire est assez confuse, mêlant plusieurs intrigues dont aucune n'est réellement développée et encore moins aboutie. On a l'impression que des bouts de différents scripts ont été assemblés maladroitement avec des morceaux de scotchs pour que le tout tienne a peu près. BRONSON, malgré son charisme, y est assez pitoyable: il est beaucoup trop vieux pour jouer au flic bagarreur. Le voir se castagner avec des voyous ayant vingt ans de moins et autant de kilos de muscles en plus n'est absolument pas crédible.
Mais le vrai (et seul) intérêt du film est dans sa bêtise assez phénoménale: outre un racisme anti-japonais assez ridicule, Charles BRONSON emploie ici des méthodes tellement outrées que cela ridiculise totalement le personnage et fait sombrer le film dans un abyme de conneries. Je ne veux rien révéler car je ne veux pas vous gâcher le plaisir du visionnage, mais en comparaison, Judge DREDD et Harry CALLAHAN font figure de chiffes molles. Malheureusement, malgré ces excès d'absurdités et un voyeurisme assez grossier et crapoteux, le film est assez chiant. On est loin d'un Brigade des Mœurs dont chaque scène surpassait la précédente dans la débilité.
Très con et et (un peu) jouissif!
Mais le vrai (et seul) intérêt du film est dans sa bêtise assez phénoménale: outre un racisme anti-japonais assez ridicule, Charles BRONSON emploie ici des méthodes tellement outrées que cela ridiculise totalement le personnage et fait sombrer le film dans un abyme de conneries. Je ne veux rien révéler car je ne veux pas vous gâcher le plaisir du visionnage, mais en comparaison, Judge DREDD et Harry CALLAHAN font figure de chiffes molles. Malheureusement, malgré ces excès d'absurdités et un voyeurisme assez grossier et crapoteux, le film est assez chiant. On est loin d'un Brigade des Mœurs dont chaque scène surpassait la précédente dans la débilité.
Très con et et (un peu) jouissif!
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