Affiche québécoise |
Pris dans les bouchons du petit matin de Los Angeles, D-Fens, un automobiliste craque et décide de rentrer chez lui. Sur sa route, il va semer chaos et dévastation.
D-Fens, parfait anonyme perdu dans la foule, représente la figure ultime du film d'auto-défense. Le spectateur ne cesse d'être partagé entre l'identification à ce type qui ressemble à tout le monde et le dégout qu'inspire ses actes. Il est le fantasme que tout à chacun rêve d'être, celui qui envoie chier la Terre entière pour faire ce qu'il a envie. En même temps, il n'est jamais réellement montré comme un héros ou un modèle. Si ces actes nous apparaissent comme justes, sa personnalité lisse et trouble nous inspire la méfiance. Il finira par affronter les conséquences de ses actes et en paiera le prix. L'intelligence du film est de nous montrer qu'outrepasser les règles imposées par le contrat social est peut-être très séduisant, mais n'est pas sans dégâts.
Joël SCHUMACHER a parfaitement retranscrit dans sa vision de Los Angeles une ville sous pression, accablée par la chaleur et à deux doigts d'exploser. Comme Tony SCOTT, c'est un réalisateur plutôt sous-estimé. Michael DOUGLAS trouve ici un de ses plus grands rôles.
CHEF D’ŒUVRE!
D-Fens, parfait anonyme perdu dans la foule, représente la figure ultime du film d'auto-défense. Le spectateur ne cesse d'être partagé entre l'identification à ce type qui ressemble à tout le monde et le dégout qu'inspire ses actes. Il est le fantasme que tout à chacun rêve d'être, celui qui envoie chier la Terre entière pour faire ce qu'il a envie. En même temps, il n'est jamais réellement montré comme un héros ou un modèle. Si ces actes nous apparaissent comme justes, sa personnalité lisse et trouble nous inspire la méfiance. Il finira par affronter les conséquences de ses actes et en paiera le prix. L'intelligence du film est de nous montrer qu'outrepasser les règles imposées par le contrat social est peut-être très séduisant, mais n'est pas sans dégâts.
Joël SCHUMACHER a parfaitement retranscrit dans sa vision de Los Angeles une ville sous pression, accablée par la chaleur et à deux doigts d'exploser. Comme Tony SCOTT, c'est un réalisateur plutôt sous-estimé. Michael DOUGLAS trouve ici un de ses plus grands rôles.
CHEF D’ŒUVRE!
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