Photo interdite d'une bourgeoise
Titre original: La Foto proibite di una signora per bene
La mort caresse à minuit
Titre original: La morte accarezza a mezzanotte
Deux films vus à la Cinémathèque Française dans le cadre des soirées Cinéma Bis. Ils ont été réalisés par Luciano ERCOLI, producteur et occasionnellement réalisateur. Pour l'anecdote, ERCOLI a été producteur pour le Fantomas de 1964 avec Louis DE FUNES.
Il s'agit de giallos, un genre italien de films très populaire dans les années 70 où une femme est observée et traquée par un tueur tapi dans l'ombre. Ce type de cinéma est très marqué par le cinéma d'HITCHCOCK et influencera grandement Brian DE PALMA ou John CARPENTER (notamment pour Halloween).
Photo interdite d'une bourgeoise raconte l'histoire d'une jeune et belle épouse un peu délaissée qui se retrouve prise au piège d'un maitre-chanteur. C'est un film assez sympathique mais pas sans défaut. L'histoire est bien menée, avec moult retournements et coups de théâtre: le spectateur ne sait pas si l'héroïne est réellement victime d'une manipulation ou s'il s'agit d'un délire paranoïaque. L'actrice principale est plutôt convaincante. A part les dernières images qui sont assez ridicules, on se fait plutôt bien prendre à cette histoire.
Après, la mise en scène est assez plan-plan, efficace mais sans plus. Ce n'est pas mauvais, mais assez impersonnel et nuit à l'efficacité du récit. Surtout, la musique est réellement affreuse (pourtant signée d'Ennio MORRICONE) et ressemble celle d'un téléfilm érotique du dimanche soir sur M6.
La mort caresse à minuit narre l'histoire d'un mannequin qui suite à l'absorption d'une substance hallucinogène croit avoir été témoin d'un meurtre. Tourné deux ans après Photo interdite d'une bourgeoise, la mise en scène est plus efficace, mieux maitrisé: les plans sont travaillés et donnent une ambiance quasi-surnaturelle. La musique, signée Gianni FERRIO, est mieux utilisée et ne gâche pas la montée en tension. Jusqu'au dénouement, on ne sait pas si l’héroïne est victime d'une machination ou de son imagination. Jusqu'au dénouement, le film est très bien. Parce que le dénouement est réellement mauvais et donne l'impression d'un bâclage sans nom avec des bad guys qui semblent sortir de nulle part et un twist franchement pitoyable. C'est dommage, mais le reste du film très bon.
Titre original: La Foto proibite di una signora per bene
La mort caresse à minuit
Titre original: La morte accarezza a mezzanotte
Deux films vus à la Cinémathèque Française dans le cadre des soirées Cinéma Bis. Ils ont été réalisés par Luciano ERCOLI, producteur et occasionnellement réalisateur. Pour l'anecdote, ERCOLI a été producteur pour le Fantomas de 1964 avec Louis DE FUNES.
Il s'agit de giallos, un genre italien de films très populaire dans les années 70 où une femme est observée et traquée par un tueur tapi dans l'ombre. Ce type de cinéma est très marqué par le cinéma d'HITCHCOCK et influencera grandement Brian DE PALMA ou John CARPENTER (notamment pour Halloween).
Photo interdite d'une bourgeoise raconte l'histoire d'une jeune et belle épouse un peu délaissée qui se retrouve prise au piège d'un maitre-chanteur. C'est un film assez sympathique mais pas sans défaut. L'histoire est bien menée, avec moult retournements et coups de théâtre: le spectateur ne sait pas si l'héroïne est réellement victime d'une manipulation ou s'il s'agit d'un délire paranoïaque. L'actrice principale est plutôt convaincante. A part les dernières images qui sont assez ridicules, on se fait plutôt bien prendre à cette histoire.
Après, la mise en scène est assez plan-plan, efficace mais sans plus. Ce n'est pas mauvais, mais assez impersonnel et nuit à l'efficacité du récit. Surtout, la musique est réellement affreuse (pourtant signée d'Ennio MORRICONE) et ressemble celle d'un téléfilm érotique du dimanche soir sur M6.
La mort caresse à minuit narre l'histoire d'un mannequin qui suite à l'absorption d'une substance hallucinogène croit avoir été témoin d'un meurtre. Tourné deux ans après Photo interdite d'une bourgeoise, la mise en scène est plus efficace, mieux maitrisé: les plans sont travaillés et donnent une ambiance quasi-surnaturelle. La musique, signée Gianni FERRIO, est mieux utilisée et ne gâche pas la montée en tension. Jusqu'au dénouement, on ne sait pas si l’héroïne est victime d'une machination ou de son imagination. Jusqu'au dénouement, le film est très bien. Parce que le dénouement est réellement mauvais et donne l'impression d'un bâclage sans nom avec des bad guys qui semblent sortir de nulle part et un twist franchement pitoyable. C'est dommage, mais le reste du film très bon.
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