Pendant la guerre, Marie, une jeune mère de famille se met à pratiquer des avortements, d'abord pour rendre service puis par gout pour l'argent.
Lorsque que l'on parle de CHABROL, on pense immédiatement à la bourgeoisie de province comme étant son sujet de prédilection. Cependant, il s'agit plus du décor que du thème de ses films à proprement parler.
Dans Une affaire de femmes, CHABROL se penche sur le sort des prolétaires abandonnés à eux-mêmes durant la guerre. Marie, l'héroïne, vit misérablement avec ses deux enfants. Elle n'est pas heureuse avec son mari, prisonnier de guerre récemment libéré. Ce qu'elle voudrait Marie, c'est être chanteuse.
Il y a un côté Madame Bovary chez Marie. Les deux personnages mènent une existence qu'elles jugent médiocre. Chacune va avoir recours à des actes délictueux, voire criminels, pour sortir de leur condition. Elle est consciente que ce qu'elle fait est mal, mais elle ne voit pas d'autre solution. CHABROL ne juge pas Marie, il sait qu'elle a ses raisons et qu'elle n'est pas la pire personne de son époque.
C'est dur, c'est cruel et ça donne un film magnifique.
Dans Une affaire de femmes, CHABROL se penche sur le sort des prolétaires abandonnés à eux-mêmes durant la guerre. Marie, l'héroïne, vit misérablement avec ses deux enfants. Elle n'est pas heureuse avec son mari, prisonnier de guerre récemment libéré. Ce qu'elle voudrait Marie, c'est être chanteuse.
Il y a un côté Madame Bovary chez Marie. Les deux personnages mènent une existence qu'elles jugent médiocre. Chacune va avoir recours à des actes délictueux, voire criminels, pour sortir de leur condition. Elle est consciente que ce qu'elle fait est mal, mais elle ne voit pas d'autre solution. CHABROL ne juge pas Marie, il sait qu'elle a ses raisons et qu'elle n'est pas la pire personne de son époque.
C'est dur, c'est cruel et ça donne un film magnifique.