Titre original: Self Defense
Halifax, Canada...
Halifax, Canada...
Lors d'une grève de la police, un groupe de fascistes attaque un bar fréquenté par des homosexuels. Un homme est accidentellement tué. Les brutes décident d'éliminer tous les témoins, mais l'un d'eux réussit à s'enfuir et à se réfugier dans un appartement. Le siège va commencer...
Film peu connu, Siege est dans la lignée d’œuvres des années 70 comme Assault On Precinct 13, Death Wish ou The Warriors. Ces films présentent la ville comme un cauchemar violent et oppressif, comme le résultat de la prospérité et de l'urbanisation rapide de l'après-guerre. Siege s'inscrit dans un contexte réaliste avec ces rues sombres et désertes. L'ambiance est réellement oppressante et ce contexte de grève de la police fait penser que tout peut arriver.
Mais la grande force de Siege est d'avoir humanisé la menace: on sait pourquoi les assaillants agissent, ils ont un nom, chacun a sa propre personnalité. C'est la grande différence avec Assault On Precinct 13 auquel le pitch fait inévitablement penser. Les assaillants ne sont pas des silhouettes quasi-surnaturelles, mais des êtres humains, ce qui rend d'ailleurs le film plus effrayant: on sait que si l'assaut réussit, les assiégés vont passer un très mauvais quart d'heure.
Il y a certes quelques éléments un peu ridicules comme l'aveugle qui dispose d'une ouïe tellement aigüe qu'il peut entendre la moindre conversation à 300 mètres à la ronde. De même, avoir quelques informations supplémentaires sur les assiégés n'auraient pas été inutiles: une ou deux scènes d'explication pour expliquer les liens entre les personnages auraient permis qu'on s'y attache un peu plus. Mais globalement, ça ne gâche pas notre plaisir.
Excellent série B!
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