A.k.a: The Inglorious bastards pour la version anglaise
Durant la Seconde Guerre Mondiale, un groupe de déserteurs américains se retrouve, par hasard, embrigadé dans une opération d'attaque de train menée par la Résistance Française.
Une poignée de salopards est le film qui a inspiré Quentin TARANTINO pour Inglourious Basterds (au moins pour le titre). Il semble vouer un culte à cette histoire, et pour ma part, j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi.
La trame scénaristique est un décalque des Douze Salopards de Robert ALDRICH, mais le budget ne permettait que d'en avoir cinq. CASTELLARRI fait partie de ces réalisateurs qui avaient la réputation de tourner sans script: il faut attendre environ une heure pour qu'Une poignée de salopards ait un début de scénario et commence à poser ses enjeux, le film durant 1h36. Et pendant cette demi-heure, il y aura quelques digressions. Le reste de l'histoire racontent les aventures de cette poignée de salopards derrière les lignes ennemies, leurs différentes rencontres avec les forces allemandes: le ton se veut assez violent et viril, mais on est plus proche de la 7ième Compagnie que du Jour le plus long (un poil plus sanguinolent tout de même). Les allemands font preuve d'une certaine incompétence et on se demande comment ils ont pu faire pour occuper l'Europe.
Une poignée de salopards est le pur produit du cinéma d'exploitation italien de l'époque: quelques tronches du cinéma ricain venu grappiller un chèque, une histoire copiée/collée sur un classique du cinéma sans en avoir la profondeur et la noirceur, suffisamment de moyens techniques et financiers pour faire illusion mais pas trop non plus. L'ensemble est assez oubliable, mais pas forcément désagréable. Tout d'abord Enzo G. CASTELLARI dispose d'un savoir-faire qui rend le spectacle agréable, on retrouve d'ailleurs son gimmick des ralentis lors des scènes d'actions. La guerre ressemble ici plus à un film d'aventures qu'à une expérience effroyable qui détruit les hommes, ce qui est typique des films pré-Viet Nam (En 1978, Voyage au bout de l'enfer est à peine sorti). Quelque part, cela fait plaisir de retrouver ce ton un peu naïf, où on ne se pose pas de questions ou d'états d'âmes sur la santé psychique des combattants. Évidemment, aujourd'hui c'est très démodé et un tel film ne pourrait plus sortir.
Sinon, le film doit absolument être vu en version française, car c'est Jacques BALUTIN qui double Fred WILLIAMSON!
Les visuels sont cools:
La trame scénaristique est un décalque des Douze Salopards de Robert ALDRICH, mais le budget ne permettait que d'en avoir cinq. CASTELLARRI fait partie de ces réalisateurs qui avaient la réputation de tourner sans script: il faut attendre environ une heure pour qu'Une poignée de salopards ait un début de scénario et commence à poser ses enjeux, le film durant 1h36. Et pendant cette demi-heure, il y aura quelques digressions. Le reste de l'histoire racontent les aventures de cette poignée de salopards derrière les lignes ennemies, leurs différentes rencontres avec les forces allemandes: le ton se veut assez violent et viril, mais on est plus proche de la 7ième Compagnie que du Jour le plus long (un poil plus sanguinolent tout de même). Les allemands font preuve d'une certaine incompétence et on se demande comment ils ont pu faire pour occuper l'Europe.
Une poignée de salopards est le pur produit du cinéma d'exploitation italien de l'époque: quelques tronches du cinéma ricain venu grappiller un chèque, une histoire copiée/collée sur un classique du cinéma sans en avoir la profondeur et la noirceur, suffisamment de moyens techniques et financiers pour faire illusion mais pas trop non plus. L'ensemble est assez oubliable, mais pas forcément désagréable. Tout d'abord Enzo G. CASTELLARI dispose d'un savoir-faire qui rend le spectacle agréable, on retrouve d'ailleurs son gimmick des ralentis lors des scènes d'actions. La guerre ressemble ici plus à un film d'aventures qu'à une expérience effroyable qui détruit les hommes, ce qui est typique des films pré-Viet Nam (En 1978, Voyage au bout de l'enfer est à peine sorti). Quelque part, cela fait plaisir de retrouver ce ton un peu naïf, où on ne se pose pas de questions ou d'états d'âmes sur la santé psychique des combattants. Évidemment, aujourd'hui c'est très démodé et un tel film ne pourrait plus sortir.
Sinon, le film doit absolument être vu en version française, car c'est Jacques BALUTIN qui double Fred WILLIAMSON!
La voix la plus classe de la télévision française... |
... et l'homme le plus classe du cinéma U.S des années 70. |
Les visuels sont cools:
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