Dans le ghetto de Soweto, Tsotsi, un jeune voyou orphelin, vole une voiture et découvre sur la plage arrière un bébé qu'il va prendre en charge.
Tourné par le futur réalisateur de X-Men Origins: Wolverine, Tsotsi est la parfaite illustration que de bons sentiments ne font pas un bon film. Le film est formellement excellent: l'interprétation et la mise en scène sont de qualité. Gavin HOOD restitue très bien la dureté et l'humanité qui peuvent exister dans de tels endroits. il évite tout manichéisme, chacun ayant ses raisons. La musique est excellente et très immersive..
Le gros problème de Tsotsi est que l'on cherche à rendre sympathique un type qui, au fond, agit comme un parfait connard: certes il a eu une enfance difficile et la vie ne l'a pas gâté. Je comprends parfaitement qu'il voit dans ce bébé une voie de rédemption et qu'il va peu à peu prendre conscience qu'il doit changer de vie. Mais j'ai tendance à penser qu'il agit surtout comme un égoïste lorsqu'il refuse de rendre l'enfant à sa famille: je ne sais pas si ces derniers méritaient le prix des meilleurs parents, mais ils ont certainement plus à lui offrir que Tsotsi. On n'élève pas des enfants pour soi-même, ce que Tostsi cherche à faire.
Sur l'affiche, le film est comparé à La Cité de Dieu, des brésiliens Fernando MEIRELLES et Katia LUND. On en est très loin, même si Mon nom est Tsotsi a de réelles qualités.
Le gros problème de Tsotsi est que l'on cherche à rendre sympathique un type qui, au fond, agit comme un parfait connard: certes il a eu une enfance difficile et la vie ne l'a pas gâté. Je comprends parfaitement qu'il voit dans ce bébé une voie de rédemption et qu'il va peu à peu prendre conscience qu'il doit changer de vie. Mais j'ai tendance à penser qu'il agit surtout comme un égoïste lorsqu'il refuse de rendre l'enfant à sa famille: je ne sais pas si ces derniers méritaient le prix des meilleurs parents, mais ils ont certainement plus à lui offrir que Tsotsi. On n'élève pas des enfants pour soi-même, ce que Tostsi cherche à faire.
Sur l'affiche, le film est comparé à La Cité de Dieu, des brésiliens Fernando MEIRELLES et Katia LUND. On en est très loin, même si Mon nom est Tsotsi a de réelles qualités.
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