Le 5 avril 2004, à Stavanger en Norvège, un équipe de braqueurs s'attaqua à une entreprise de collecte d'argent, la Nokas. Il s'agit du plus gros braquage de l'histoire criminelle norvégienne.
J'avais entendu parler de ce film un peu par hasard: Erik SKJOLDBJAERG a également réalisé Insomnia, dont un remake a été fait par Christopher NOLAN.
Ce film est, d'une certaine manière, l'anti-Heat. Ici, pas d'esthétisation des gangsters, pas de superbes ambiances nocturnes sur fond de nappes de claviers. On ne sait pas grand chose des truands, et encore moins des policiers. Le film commence le matin même alors que les employés du centre arrivent sur leur lieu de travail, et s'achève avec la fuite des voyous. Pas d'étude psychologique, pas de truand en quête d'une impossible rédemption ou de grand flic au bord du rouleau. C'est à peine si on connait leur prénom. Tout est tourné caméra à l'épaule, avec un ton ultra-réaliste qui n'est pas sans surprendre à certains moments: certaines situations semblent absurdes mais sont en fait totalement crédibles. Par exemple, lorsqu'un des truands veut incendier un véhicule pour détruire des preuves, il jette de l'essence sur les sièges puis ferme la portière, ce qui a pour effet d'éteindre les flammes par effet de souffle. A un autre moment, les policiers et les gangsters se font face devant le lieu du braquage, mais on aperçoit à l'arrière-plan des passants qui déambulent tranquillement. On n'image pas Robert DE NIRO qui agirait ainsi, mais c'est parce qu'on nous a toujours montré au cinéma, sauf exception, les braqueurs de banque comme des professionnels aguerris au moindre geste réfléchi. Mais ce sont avant tout des hommes qui commettent des erreurs dans leur façon d'opérer et peuvent faire des gaffes plus ou moindre grandes.
Ce film peut déconcerter certains spectateurs par son ton, mais il a un certaine originalité et mérite que l'on s'y attarde.
Ce film est, d'une certaine manière, l'anti-Heat. Ici, pas d'esthétisation des gangsters, pas de superbes ambiances nocturnes sur fond de nappes de claviers. On ne sait pas grand chose des truands, et encore moins des policiers. Le film commence le matin même alors que les employés du centre arrivent sur leur lieu de travail, et s'achève avec la fuite des voyous. Pas d'étude psychologique, pas de truand en quête d'une impossible rédemption ou de grand flic au bord du rouleau. C'est à peine si on connait leur prénom. Tout est tourné caméra à l'épaule, avec un ton ultra-réaliste qui n'est pas sans surprendre à certains moments: certaines situations semblent absurdes mais sont en fait totalement crédibles. Par exemple, lorsqu'un des truands veut incendier un véhicule pour détruire des preuves, il jette de l'essence sur les sièges puis ferme la portière, ce qui a pour effet d'éteindre les flammes par effet de souffle. A un autre moment, les policiers et les gangsters se font face devant le lieu du braquage, mais on aperçoit à l'arrière-plan des passants qui déambulent tranquillement. On n'image pas Robert DE NIRO qui agirait ainsi, mais c'est parce qu'on nous a toujours montré au cinéma, sauf exception, les braqueurs de banque comme des professionnels aguerris au moindre geste réfléchi. Mais ce sont avant tout des hommes qui commettent des erreurs dans leur façon d'opérer et peuvent faire des gaffes plus ou moindre grandes.
Ce film peut déconcerter certains spectateurs par son ton, mais il a un certaine originalité et mérite que l'on s'y attarde.
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