lundi 2 mars 2020

Death Weekend - 1976 - William FRUET


Titre alternatif: The House by the Lake

Un couple en week-end à la campagne va croiser la route d'un groupe d'autochtones agressifs.

Death Weekend est un rape and revenge canadien: il appartient à cette vague de films qui profitèrent d'exonérations fiscales pour relancer l'industrie cinématographique locale et lança David CRONENBERG. Si le film respecte le cahier des charges de ce sous-genre, il ne s'agit pas non plus d'un produit d'exploitation bas-du-front et outrancier: le réalisateur distille une réelle angoisse et le climat est particulièrement glauque. Il y a même des bonnes idées qui parsèment le film, notamment dans la description du couple: on est presque déçu qu'autant de bonnes idées ne soient pas mieux exploitées.
Avec un bon casting de rednecks qui sent la consanguinité et l'alcoolisme fœtal et un approche sèche et anti-psychologique, William FRUET délivre un film très malsain qui impressionne toujours, plus de 40 ans après. Pour les cinéphiles, un scène permet de constater qu'il s'agit d'une source d'inspiration évidente du film Calvaire. Au rayon des défauts, le film est très laid avec une photo affreuse, certainement imputable au budget riquiqui. Mais ce n'est pas suffisant pour gâcher le spectacle.








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