dimanche 10 mai 2020

Holocauste 2000 - 1977 - Alberto DE MARTINO




Un homme d'affaires entreprend de construire une centrale nucléaire. Peu à peu, d'étranges phénomènes vont l'amener à penser qu'il s'agit de la Bête de l'Apocalypse.

 
Quand un film a 2000 dans son titre, on sait qu'il date au moins des années 70's. Et on réalise que les distributeurs français avaient de putains de goûts douteux à cette époque.

Holocauste 2000 est film fantastique italien trèèèsss inspiré par La Malédiction de Richard DONNER sorti l'année précédente. DE MARTINO avait déjà signé en 1974 une copie de L'Exorciste nommée L'Antéchrist. Holocauste 2000 n'est pas fondamentalement un mauvais film si on accepte le fait qu'il s'agisse d'une copie italienne d'un succès américain. Il ne faut pas s'attendre à beaucoup de créativité ou d'originalité: l'ensemble est très balisé et ne réserve pas beaucoup de surprises. Il y a également quelques raccourcis/incohérences/facilités scénaristiques qui feront, dans le meilleur des cas, sourire. Et surtout, on a droit à une fin un peu trop ouverte, qui laisse présager d'une suite qui n'est jamais venue ou de l’incapacité d'un réalisateur à conclure son récit. Cependant, il existe une fin alternative qui, si elle offre une conclusion, est tellement faite de bric et de broc qu'on en préfère la version originale.

Mais dans l'ensemble, le spectacle reste sympathique. D'abord, la musique signée Ennio MORRICONE est excellente. Ensuite, on a droit à Kirk DOUGLAS, star alors sur le déclin, mais toujours charismatique (d'ailleurs, je me demande comment il a atterri sur ce projet, ). On a droit à ces excès typique du bis rital, ces fulgurances de mauvais goût inutilement gores qui réjouissent le spectateur et montrent qu'il n'y a pas tromperie sur la marchandise. Mais surtout, on a droit à une scène totalement What The Fuck qui justifie à elle seule le visionnage du film: sans trop spoiler, il s'agit d'une scène de rêverie, assez proche de ce qu'on pouvait trouver dans les giallo, et qui montre que Kirk DOUGLAS devait croire à ce film.

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