samedi 6 juin 2015

Gangland Undercover - 2015

Charles FALCO, trafiquant de méthamphétamine, est arrêté par la police. On lui laisse le choix entre passer 20 ans en prison ou infiltrer un gang de motards, les Vagos, et être indicateur.

Il s'agit d'une mini-série de 6 épisodes diffusées au début de l'année 2015 sur la chaine américaine History. La série est inspirée d'une histoire vraie.
Avec un tel sujet, on pense évidemment à Sons Of Anarchy et à Jack TELLER. Cependant, à part l'univers des bikers, les deux séries n'ont que peu de points en commun. S.O.A raconte une histoire de bandits d'honneurs, d'hommes qui croient aux valeurs d'amitié, de loyauté et de respect de la parole donnée. Ces bikers peuvent se montrer violents, mais c'est toujours pour la bonne cause. Il s'agit d'une vision fortement idéalisée d'un groupe criminel, qui si elle est très distrayante, n'est que finalement peu crédible.

Gangland Undercover est beaucoup plus sombre. Les motards sont montrés comme ce qu'ils sont: des truands. A l'exception de deux des anciens du chapter, aucun membre ne semble réellement croire à une quelconque fraternité ou solidarité. S.O.A montrait un groupe réellement uni, tandis que G.U montre un ramassis de crapules où chacun ne pense qu'à lui-même et où le patch de Vagos est avant tout le moyen d’amasser du fric ou de frimer devant les femmes. S.O.A avait comme héros un jeune chef charismatique à la gueule d'ange, tandis que G.U a un anti-héros qui n'agit que pour éviter la prison et est ravagé physiquement par les conséquences de son infiltration et la peur constante d'être découvert.

G.U a quelques défauts, liés principalement à un manque de budget: la série est trop courte (seulement 6 épisodes pour raconter 3 ans d'infiltration). De même pour certaines scènes d'actions le résultat sonne vraiment cheap, sans être réellement honteux. Mais ces problèmes sont largement rattrapés par les qualités d'interprétation et d'écriture. Une très bonne surprise!

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